Le secteur du transport européen aborde un tournant critique : sous l’effet conjugué du vieillissement de la main-d’œuvre, de la digitalisation des opérations et de l’accélération des transitions écologiques, les besoins en formation initiale et continue atteignent des niveaux sans précédent. À l’horizon 2026, près de deux millions de postes devront être pourvus dans le transport et la logistique à l’échelle du continent, en particulier sur les métiers liés à la conduite, aux opérations logistiques et à la gestion technique.
Or, il manque déjà plus de 500 000 conducteurs routiers en Europe, un chiffre qui continue de croître face aux vagues de départs à la retraite et à l’insuffisance des recrutements. Et si certains pays, comme la France par exemple, affichent des progressions encourageantes avec près de 47 700 nouveaux titres professionnels transport et logistique délivrés en 2023 et plus de 40 000 nouveaux conducteurs formés, la dynamique reste encore en deçà des besoins réels observés dans l’ensemble des États membres. Ce n’est donc pas un simple ajustement RH qui est en jeu, mais un redimensionnement profond de la manière dont le secteur forme, qualifie et fait évoluer ses équipes.
Le secteur du transport entre contraintes opérationnelles et mutations de fond
Former dans le transport n’est pas comparable à former dans d’autres secteurs. Les métiers concernés – conducteurs, agents de quai, techniciens, dispatcheurs, encadrants – s’exercent en horaires décalés, et, par définition, en mobilité. La diversité linguistique, culturelle et réglementaire entre pays membres ajoute une couche de complexité supplémentaire, tout comme la multiplicité des référentiels métier.
Mais surtout, le contenu même de la formation évolue. Il ne s’agit plus uniquement de transmettre des savoir-faire classiques (conduite, sécurité, réglementation routière), mais d’intégrer de nouveaux blocs de compétences : gestion de flotte connectée, pilotage de données, compréhension des enjeux climatiques, adaptation aux véhicules bas carbone, maîtrise d’outils numériques embarqués.
Ce basculement vers des métiers hybrides, à la fois physiques et digitaux, appelle une remise à plat des pratiques pédagogiques. L’offre de formation, en Europe, progresse ; elle reste pourtant insuffisante pour couvrir les besoins, malgré les budgets déployés. À titre d’exemple, 50 millions d’euros ont été récemment débloqués par l’Union européenne pour soutenir la formation des conducteurs.
Former pour attirer et fidéliser dans le secteur du transport
Le transport a aussi besoin de la formation pour rendre les métiers plus attractifs, en particulier auprès des jeunes, des femmes et des publics en reconversion, priorités identifiées à l’échelle européenne. Des publics qui ne vont pas spontanément vers ce secteur.
La formation est aussi un facteur d’adaptation aux transitions de fond. Sans formation massive, pas de passage à l’échelle pour l’électrification des flottes, pour l’optimisation écologique des flux, ou encore pour la montée en puissance de la logistique 4.0. Autrement dit, sans montée en compétences, pas de décarbonation crédible ni de compétitivité durable.
Transport : pourquoi la digitalisation pédagogique devient incontournable
Aujourd’hui, les entreprises de transport ont ainsi besoin de former vite, massivement, et de façon homogène, tout en tenant compte des contraintes terrain.
Un LMS (Learning Management System) personnalisé au secteur et à chaque entreprise du transport apporte une réponse à ces enjeux. D’abord parce qu’il permet de déployer des contenus courts, opérationnels, accessibles en mobilité.
Ensuite, parce qu’il offre la possibilité d’adapter les modules aux réalités locales, en multilingue, avec un pilotage centralisé mais souple. Enfin, et surtout, parce qu’il garantit une traçabilité complète des parcours de formation, des certifications et des remises à niveau, éléments essentiels dans un secteur où la conformité réglementaire est non négociable.
Pourquoi un LMS dédié au transport change-t-il la donne ?
Beaucoup d’entreprises tentent d’abord de répondre à leurs besoins de formation en s’équipant d’un LMS généraliste. Pourtant, dans le secteur du transport, ce choix atteint vite ses limites. Car former des équipes de conducteurs, d’agents de quai, de techniciens ou de logisticiens ne se fait pas comme former des salariés de bureau.
D’abord, il y a la réalité terrain. La majorité des collaborateurs du transport travaillent sans poste fixe, souvent sans adresse e-mail professionnelle. Un LMS générique, pensé pour être utilisé sur ordinateur au bureau, via de longues sessions en ligne, est inopérant dans ce contexte. En revanche, un LMS dédié permet un accès mobile et propose des formats courts, que les salariés et intérimaires peuvent consulter dans les temps morts opérationnels (entre deux tournées, en pause réglementaire, avant une prise de poste).
Ensuite, il y a les spécificités réglementaires. Dans le transport, chaque métier est encadré par des certifications strictes (CACES, FIMO, FCO, habilitations diverses) et des obligations de recyclage de formation. Un LMS dédié transporte ces fonctionnalités au cœur de son architecture, en dialogue direct avec les référentiels sectoriels et les contraintes normatives.
La dimension multi-sites et multi-langues est également déterminante dans le choix d’une solution de formation digitale. Les grands acteurs du transport opèrent à l’échelle européenne, parfois mondiale, avec des équipes multiculturelles et multilingues. Là où un LMS générique offre une personnalisation limitée, un LMS spécialisé dans le transport permet un pilotage centralisé (pour garantir les fondamentaux communs) mais laisse aussi chaque site adapter ses contenus, ses langues, ses formats, selon ses réalités locales.
L’apport de Dokeos dans le secteur du transport
Dokeos est une solution LMS dédiée à chaque typologie de secteur et entreprise à travers un accompagnement expert qui passe par la définition des besoins, la co-construction des contenus, la formation des relais internes, le déploiement progressif et suivi des indicateurs de performance. Grâce à une expertise métier solide, Dokeos transforme la formation en vecteur de performance, d’attractivité et d’évolution des métiers pour les acteurs du transport.
Jacky Perrenot : Une formation qui roule avec Dokeos LMS
Acteur majeur du transport routier et de la logistique en Europe, Jacky Perrenot (8 000 collaborateurs, 150 agences) fait face à des enjeux de formation complexes : garantir la conformité réglementaire (santé-sécurité, CACES, FCO, référents harcèlement), accompagner des métiers aux contraintes fortes de temps et de mobilité, et centraliser le pilotage de la montée en compétences.
Pour répondre à ces problématiques métier, l’entreprise a choisi Dokeos LMS, privilégiant une plateforme simple et intuitive, capable de s’adapter aux spécificités terrain. En moins d’un an, plus de 1 000 collaborateurs se sont formés quotidiennement en ligne, avec une organisation en blended learning (80%) et distanciel pur (20%).
Les points clés du projet ?
- Une gestion souple, où les apprenants accèdent à des parcours adaptés à leur profil.
- Un suivi statistique précis à l’échelle des 150 agences, avec des rapports mensuels pour monitorer l’avancement et ajuster les parcours.
- Un partenariat RH-éditeur salué pour sa réactivité, sa disponibilité et sa capacité à intégrer les besoins clients dans l’évolution continue de la plateforme.
Avec Dokeos, Jacky Perrenot s’est doté d’un outil agile et performant, transformant la formation en levier stratégique pour sécuriser ses activités, développer les compétences internes et préparer l’avenir du transport.
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FAQ – Former efficacement dans le transport : vos questions
Pourquoi le transport a-t-il un besoin si urgent de formation aujourd’hui ?
Parce que le secteur cumule pénurie de main-d’œuvre, vieillissement des effectifs, transformation technologique rapide et pression réglementaire. Sans formation, il ne peut ni recruter ni s’adapter aux enjeux de demain.
Quels sont les profils les plus concernés par la montée en compétences ?
Les conducteurs routiers (marchandises et voyageurs), les agents de quai, les techniciens de maintenance, les personnels ferroviaires, maritimes et aériens, mais aussi les fonctions support liées à la gestion numérique et à l’optimisation des flux.
Quelles sont les grandes priorités de formation identifiées en Europe ?
La conduite éco-responsable, la maîtrise des véhicules connectés, la cybersécurité des systèmes embarqués, la gestion des données logistiques et l’adaptation aux nouvelles réglementations environnementales.
Pourquoi un LMS généraliste ne suffit-il pas dans ce secteur ?
Parce qu’il ne prend pas en compte les contraintes spécifiques du terrain : horaires décalés, mobilité, faible connectivité, diversité linguistique et réglementaire, et nécessité absolue de traçabilité des certifications.
Quel est l’impact attendu d’un LMS comme Dokeos ?
Réduction du temps d’intégration des nouvelles recrues, meilleure conformité réglementaire, montée en compétence accélérée, valorisation des parcours internes, et, in fine, amélioration de l’attractivité et de la compétitivité des entreprises.
Peut-on mesurer concrètement le retour sur investissement ?
Oui : à travers les taux de complétion des parcours, les certifications obtenues, la baisse des incidents, le turnover réduit et les gains de productivité mesurés sur les opérations. Dokeos fournit d’ailleurs des dashboards détaillés pour suivre ces indicateurs.